Etre une "Gueule Cassée" aujourd'hui :
C'est d'abord partager le sentiment d'appartenir à une communauté marquée d'une même souffrance de la chair et du cœur.
L'âge, le grade, le combat importent peu. Les " Gueules Cassées " sont tous frères.
C'est partager ensuite le même idéal et accepter les mêmes devoirs.
Le devoir d'entraide entre les blessés de la face, bien sûr. Entre ceux de toutes les guerres, mais aussi entre tous les blessés au visage ou à la tête, victimes de leur devoir au service du Pays et de la Paix.
Le devoir de participer aux grandes œuvres humanitaires.
Le devoir de contribuer à la recherche dans le domaine de la chirurgie maxillo-faciale, ne serait-ce qu'en hommage à tous les médecins et infirmières qui ont permis à des milliers de " Gueules Cassées " de revivre avec assurance.
Le devoir du souvenir. Un souvenir qui se veut enthousiaste, généreux et ouvert sur le lendemain. Car sans la connaissance d'hier, le présent n'a pas de sens et l'avenir ne sera que néant.
La qualité de membre des " Gueules Cassées " était réservée jusqu'à présent à ceux qui avaient été blessés à la face, lors d'une action de combat.
Pour prendre en compte les réalités de la Société d'aujourd'hui et dans le droit fil de la pensée de ses Fondateurs, l'Union a décidé d'ouvrir ses rangs à toutes les victimes de leur devoir : pompiers militaires, professionnels ou bénévoles blessés au visage dans une action de lutte contre le feu, aux douaniers et policiers blessés en service, et plus généralement à tous ceux qui ont payé de leur sang l'accomplissement de leur devoir humanitaire ou social, ainsi qu'aux victimes civiles d'attentats.
Les nouveaux statuts qui prennent en compte ces dispositions ont été approuvés par l'arrêté du ministre de l'intérieur du 20 décembre 2006.