Les « Gueules Cassées » ont avec la Française des jeux des relations contractuelles et d’actionnariat.
Un contrat d’Emetteur signé en 1988, garantissait le versement d’une redevance sur les mises du Loto, et sur les mises d’Euromillions, jusqu’au 23 septembre 2008. La disparition de cette redevance a réduit les ressources de l'association de 30 %.
L’Union des Blessés de la Face et de la Tête est aujourd’hui actionnaire de la Française des jeux, dont elle détient 9,23 % du capital, et est ainsi l’actionnaire privé le plus important. Elle perçoit des dividendes dont les montants fluctuent en fonction des résultats de la Française des jeux, qui sont liés au chiffre d’affaires des jeux mais aussi aux charges et provisions que la société est contrainte de constituer, ainsi que des prélèvements de l’Etat.
En prévision de l'ouverture du marché des jeux en ligne, qui est intervenue au mois de juin 2010, la Française des jeux a réalisé des investissements importants qui ont entrainé une diminution significative du résultat net distribuable, donc du dividende perçue par les "Gueules Cassées".
De 2007 à 2010, les ressources de l'association en provenance de la Française des jeux ont ainsi été divisées par deux.
Le capital de la Française des jeux est ainsi réparti :
L’Etat : 72 %
Les Emetteurs : 20 %
Les salariés : 5 %
L’Union des Blessés de la Face et de la Tête est titulaire d’un mandat d’administrateur au sein du Conseil d’administration de la Française des jeux.
Elle est représentée au sein du Conseil FDJ par le directeur général de l'association, M. Olivier Roussel.
Les « Gueules Cassées » ont à leurs côtés la Fédération Nationale André Maginot, qui est le second Emetteur privé à but non lucratif représentant le monde ancien combattant.
Les « Gueules Cassées » sont attachés à leur position d’actionnaire de la Française des jeux, à laquelle ils apportent, dans le cadre de la politique raisonnée de développement des jeux, une caution sociale et morale, hélas trop mal connue.
RTL a diffusé le 11 aout 2015 la chronique sur les origines sociales de la Loterie Nationale :