Les Présidents
de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête
« Les Gueules Cassées »
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Henri DENYS de BONNAVENTUREDepuis 2010 Henri DENYS de BONNAVENTUREHenri Denys de Bonnaventure est né le 3 juillet 1939 à Laval.
Il suit des études de droit et se forme également au commerce, au marketing, à la gestion économique et à celle des ressources humaines.
Il effectue son service militaire de 1960 à 1963 durant la guerre d’Algérie. Il est grièvement blessé à la face, le 14 mai 1961 à la frontière tunisienne. Il sera soigné à l’hôpital du Val de Grâce durant plus de deux ans. Il est titulaire d’une pension d’invalidité au taux de 90%.
Il est titulaire d’une citation, de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec palme.
Après une longue carrière de cadre commercial et de dirigeant dans le secteur automobile, il décide dès 1999 de se consacrer à l’Union des Blessés de la Face et de la Tête (UBFT) plus connue sous le vocable de «Gueules Cassées » à laquelle il est inscrit depuis 1962. C’est ainsi qu’en 2003 il est élu au sein du Conseil d’administration, dont il devient successivement secrétaire puis vice-président.
Il participe très activement au fonctionnement de l’association aux seins de diverses commissions traitant de la rénovation des statuts, des admissions, de l’entraide et des aides sociales internes, de la gestion des Domaines de Moussy et du Coudon, des soutiens financiers apportés par l’UBFT aux associations du monde combattant et aux organismes sanitaires et à vocation médico-sociale. Il représente le président dans de nombreuses réunions des délégations régionales des « Gueules Cassées ».
Il s’implique également dans les relations externes entre l’UBFT et le Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre, l’Office National des Anciens Combattants (ONAC), les associations membres du Comité d’Entente des Plus Grands Invalides de Guerre, la Fédération Nationale André Maginot (FNAM), les « Ailes Brisées », le Souvenir Français, l’Institution Nationale des Invalides, la Fondation Charles de Gaulle, l’Association Générale de Prévoyance Militaire (AGPM), et tout récemment dans la création de la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie.
Il est associé, depuis plusieurs années, au partenariat avec la Fondation des « Gueules Cassées » qui mène des actions de mécénat dans les domaines des traumatismes maxillo-faciaux, la Fondation du Souvenir de Verdun, la Fondation Hôpital Saint-Joseph de Paris et La Française des jeux dont l’association est l’actionnaire historique.
Henri Denys de Bonnaventure est marié et père de 3 enfants. Il est passionné d’art et d’histoire. Il habite la Touraine, à 50 minutes de TGV de Paris. |
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Général Hubert Chauchart du MottayDe 2003 à 2010 Général Hubert Chauchart du Mottay Commandeur de la Légion d’Honneur Né le 22 août 1934
Formation :
Carrière militaire complète, malgré un long séjour dans les formations sanitaires, jusqu’au grade d’Officier Général. Grièvement blessé à la face, le 14 décembre 1961 en Algérie. Une balle lui emporte la partie inférieure du visage. Il sera hospitalisé durant sept ans à l’hôpital Foch de Suresnes qui reçoit de nombreuses « Gueules Cassées », au sein d’un service de chirurgie maxillo-faciale de pointe.
Servira, ensuite, dans un régiment de chars, puis à l’Etat-major de l’Armée de Terre, puis à l’Etat-major du 2° Corps d’Armée et des Forces françaises en Allemagne ; quitte le service à la fin de 1993.
Il est aujourd’hui :
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Général Jean Salvande 1996 à 2002 |
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Général Paul Oddode 1984 à 1996 |
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Médecin Général Inspecteur Claude Chippauxde 1974 à 1984
Médecin Inspecteur Général Claude CHIPPAUXNé en 1909 dans la région parisienne, où il a conduit de brillantes études, il est admis en 1931 à l'Ecole du Service de Santé de Bordeaux où il passe rapidement l'externat et le Concours d'aide d'anatomie.
Reçu Docteur en Médecine en 1935, il réussit au diplôme de Médecine Coloniale ainsi qu'à celui de Médecine Sanitaire maritime et il entre en 1936 à l'Ecole d'Application du Service de Santé des Troupes Coloniales de Marseille située au Pharo, à l'entrée du Vieux Port de Marseille, et en sort sous-major.
Il quitte le Pharo la même année pour servir au Togo où il est d'emblée confronté à la pathologie africaine. Médecin-Chef de la subdivision sanitaire de Lomé-Tsievie, il est nommé Médecin Capitaine avant la fin de son séjour à l'issue duquel il est à nouveau affecté au Pharo où il va se spécialiser dans la chirurgie.
Mais nous sommes en 1944 en pleine guerre, et le patriotisme du Médecin Capitaine CHIPPAUX le conduit à s'engager dans les Forces Françaises de l'Intérieur où, avec son épouse, elle-même médecin, il prodigue des soins aux blessés des maquis de Haute-Saône. C'est au cours d'une de ses missions qu'il est très grièvement blessé à la face, à Melisey le 22 septembre 1944. Durant sa longue convalescence, il passe en 1946, le certificat d’Ethnologie-Sciences, puis il retourne à Marseille où il crée un enseignement d’anthropologie à l’usage des futurs médecins coloniaux.
Il sert ensuite en Indochine, comme Chirurgien Consultant du Corps expéditionnaire Français en Extrême Orient et Chirurgien chef de l’Hôpital Lanessan, à Saïgon.
Il participe également, en 1954, sur place, à l’organisation de l’évacuation des blessés du camp retranché de Dien Bien Phu. Militaire, mais aussi Médecin, il ne cessera de s'intéresser aux activités de l'Union des Blessés de la Face mais aussi aux " Gueules Cassées " qu'il a soignés, des thérapeutiques employées et surtout des résultats obtenus.
Sa brillante carrière l'amènera à occuper de hautes fonctions telles que Médecin Chef du Val de Grâce de 1965 à 1966, puis Directeur de l'Ecole d'Application du Service de Santé des Troupes de Marines de 1967 à 1971.
En 1973, il est versé dans le cadre de réserve.
Mais le Médecin Général Inspecteur Claude CHIPPAUX, n'est pas homme à rester inactif. Appelé en 1971 à siéger au Conseil d'administration des " Gueules Cassées ", il en deviendra le Président en 1974, et pendant les dix années où il a présidé aux destinées de notre Union des Blessés de la Face, nous avons pu apprécier ses qualités de chef, sa bonté, sa générosité, son sens du concret.
C’est sous sa présidence, que les « Gueules Cassés », au sein du GIE PRELO, seront les artisans du vaste montage financier, juridique, informatique et immobilier qui donnera naissance au Loto.
Il a également a joué un rôle déterminant dans la fondation et la conception de la Maison de l'ONAC de Boulogne, en 1990.
Claude CHIPPAUX nous a quittés en 1984.
Il était Commandeur de la Légion d’honneur, Grand’ Officier de l’Ordre national du Mérite, Croix de guerre 39/45 et des T.O.E et Croix du Combattant Volontaire de la Résistance. |
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Colonel Roger Brunschwigde 1970 à 1972 |
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Marcel Hatierde 1941 à 1970 |
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Général Rolletde 1938 à 1941 |
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Colonel Yves Picotde 1921 à 1938 |
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